Saint Léger Vauban - Origine


VILLAGES et HAMEAUX
Commune de Beauvilliers
Hameaux et lieux-dits : Grésigny, le Moulin-Fourneau, et Sully

Commune de Bussieres
Hameaux et lieux-dits :  Villarnoux, Chaume-Mathey, Les Georgeots, Cordois, Le Pont Béra, Le Village, Les Faubourgs, Préjean (Prijot)

Commune de Chastellux
Hameaux et lieux-dits :  La Rivière, Les Quatre-vents, Le Pont, La Rue de la Croix, Le Rue Perrin, La rue Chenot, L'Huis raquin, Vernois, La Bascule, La rue Perrin
Commune de Quarre-les-Tombes
Hameaux et lieux-dits :  Bousson, Les îles Ménéfriers, Velars le Comte, Villiers les Potots, La Gorge, Mennemois, Montarin, Charmolin, Moulin Colas, Les Mathieux, Les Lavaults, Poil chevré, Les Guichards, L'huis au Gris, Le Moulin neuf, Les Granges, Montgaudier, La Métairie, Moulin Colas, Les Moingeots, Le Crot, Les Valtats, Les Brizards, Champlois, Les Granges, Les Fourniers, La Foultière, Le Moulin Lardot, Les Chaumes, Les Vermiraux, Les Allées, Le Sansot, Les Champs Rateaux, Le Crillon, La Prêle
Description des hameaux


Commune de Saint-Brancher
Hameaux et lieux-dits :  Saint Aubin, Villiers-Nonains, Moulin Jaillard, Auxon, Moulin de Pont-Riot, Moulin de Sully

Commune de Saint-Germain-des-Champs
Hameaux et lieux-dits :  Le Meix, Montmardelin, Villaine, Montigny, Chezelles, Ruissotte, Lautreville, Vaupitre, Railly, Lingoult, Les Gaties

Commune de Saint-Leger-Vauban
Hameaux et lieux-dits : Ruères, La Provenchère, Le Bon Rupt, Corvignot La Maison des Champs, Le Moulin Simonneau, Trinquelin


Origine du nom de Saint Léger Vauban

Clothaire III, fils de Clovis II qui était le premier des rois fainéants, et petit fils de Dagobert succéda à son père en 656, à l’âge de cinq ans, dans les royaumes de Bourgogne et de Neustrie. Sainte Bathilde, sa mère, aidée des conseils de St Léger, évêque d’Autun, allié à la famille royale, gouverna sous son fils avec beaucoup de sagesse ; mais s’étant retirée par dévotion dans le monastère de Chelles qu’elle avait fondé, elle laissa le royaume à la merci d’Ebroin, maire du palais, dont elle avait jusque-là réprimé les violences. Ebroin, fin de gouverner plus despotiquement, renvoie tous les seigneurs de la Cour, et leur fait défense d’y paraître, sans un ordre de sa part. Clothaire III meurt sans postérité en 668, à l’age de dix-neuf ans. Son frère Thierry, qui n’avait point eu de part au royaume après la mort de son père, est élu roi, par les soins du maire Ebroin ; mais la haine qu’on avait pour le ministre, rejaillit sur Thierry lui-même. Il fut enfermé dans l’abbaye de St-Denis.

Childéric, l’autre frère, déjà roi d’Austrasie, se voit maître de toute la France, par la mort de Clothaire III, et par la retraite forcée de Thierry. Il devait son élection à St Léger, évêque d’Autun, qu’il fit son principal ministre. Les lumières et les vertus du saint évêque auraient suffi pour faire régner la justice et rendre le calme à l’État agité par les dissensions des grands. La faiblesse du roi les rendit inutiles. Les seigneurs, dont l’ambition ne s’accommodait pas davantage de la sage administration de St Léger, et de la réforme des abus, le rendirent suspects à Childéric, qui voulut le tuer de sa main. Le saint prélat fuit pour épargner un crime à son roi. Il fut arrêté et renfermé au monastère de Luxeuil. Childéric ne survécut pas longtemps à cette injustice ; il fait assassiné avec sa femme et son fils aîné en 673, par Bodilon, seigneur français, qu’il avait fait battre de verges, pour lui avoir fait des représentations au sujet d’un nouvel impôt.

Thierry, troisième fils de Clovis II, fut tiré de Saint-Denis, pour monter sur le trône. Saint Léger, rappelé de son exil, reparut à la Cour comme un ange tutélaire ; on se flattait d’un meilleur gouvernement, lorsqu’Ebroin, qui avait été maire du palais sous Clotaire III, vint y mettre le trouble.

Cet homme ambitieux et scélérat avait été renfermé à Luxeuil, où il trouva Léger, avec lequel il parut se réconcilier. Échappé de sa prison, il se sauve en Austrasie ; et jaloux de la nouvelle élévation du saint évêque, il cherche à le détruire, en attaquant le roi lui-même. Il suppose un fils à Clothaire III, le fait proclamer roi, porte le fer et le feu dans les provinces qui ne veulent pas le reconnaître ; et force enfin Thierry à le recevoir de nouveau pour son maire du palais. Léger se retire une seconde fois à Autun. Ebroin vient l’assiéger dans sa ville épiscopale en 676. Le saint prélat, pour éviter les malheurs qui menacent son troupeau, distribue ses richesses aux pauvres, et se livre à ses ennemis, qui lui font crever les yeux et couper la langue. Ebroin assemble à la hâte un concile d’évêques dévoués à son ambition : la robe du saint pontife est déchirée en forme de dégradation. Il est livré ensuite à Chrodebert, Comte du palais, qui le fit décapiter dans la forêt de Sarcinium en Artois, en 678. Guerrin, son frère, fut lapidé près de Saint-Vivant, où l’on conserve ses reliques. La mémoire de ce saint prélat, martyre de son amour pour la justice, fut toujours précieuse à sa cathédrale, qu’il enrichit de plusieurs terres, et à toute la Bourgogne, où l’on voit plus de quatre-vingts paroisses sous son vocable.

Source : Description générale et particulière du Duché de Bourgogne - Courtépée et Béguillet (1847)





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