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RUISSOTTE - VAUPITRE Ruissottes, Rivulus, à l’est de Saint-Germain, ont été nommés du petit ruisseau qui les divise en Petit et Grand-Ruissotte, de chacun sept feux ; ils formaient jadis deux fiefs, Le Grand Ruissotte était une dépendance du comté de Chastellux, et le Petit, de la justice du commandeur de Pontaubert. Tous les habitants avaient droit de champoyer leur bétail, dans les bois de Vaupitre, en payant une poule, par feu, à Noël, au sire de Maraut. Au dessus de Ruissottes sont des ruines, couvertes de bois et connues sous le nom de château des Chagnis. Une légende populaire raconte que le seigneur du lieu et celui des Chagnats se visitaient chaque jour, alternativement, entre onze heures du soir et minuit Quelques villageois prétendent encore avoir rencontré plusieurs fois leurs équipages nocturnes. Vaupitre, Vallis petrosa, près d’un vaste étang de même nom, à l’est, dépendait de la seigneurie de Maraut. Les habitants avaient droit d’usager et pacage aux bois du Réchat, du Vernois, du Rollay et au Champ-des-Corvées . Ils furent affranchis, en 1609, moyennant un bichet de froment à la Saint-Martin, une poule de coutume et cinq deniers de forestage. Il se faisait jadis à Vaupitre un pèlerinage en l’honneur de Sainte Diétrine, contre les dartres. On raconte que le corps de la sainte est renfermé dans un bloc de rocher qui, à sa prière, s’ouvrit pour la soustraire aux poursuites criminelles d’un chasseur. Les pèlerins disent neuf pater et neuf ave devant ce bloc. Si le malade doit obtenir sa guérison, le rocher sue à grosses gouttes ; s’il reste sec, toute démarche est inutile. On boit aussi dévotement de l’eau contenue dans une cavité de la pierre. S’il n’y en a pas, on en puise dans la source voisine, qu’on y dépose pour la sanctifier par ce contact (1) (1)° Courtépée, tome IV nouvelle édition ; Henri, Notice sur Saint-Germain des Champs. Source : Le Morvand (JF BAUDIAU)
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