Chezelles - Railly


VILLAGES et HAMEAUX
Commune de Beauvilliers
Hameaux et lieux-dits : Grésigny, le Moulin-Fourneau, et Sully

Commune de Bussieres
Hameaux et lieux-dits :  Villarnoux, Chaume-Mathey, Les Georgeots, Cordois, Le Pont Béra, Le Village, Les Faubourgs, Préjean (Prijot)

Commune de Chastellux
Hameaux et lieux-dits :  La Rivière, Les Quatre-vents, Le Pont, La Rue de la Croix, Le Rue Perrin, La rue Chenot, L'Huis raquin, Vernois, La Bascule, La rue Perrin
Commune de Quarre-les-Tombes
Hameaux et lieux-dits :  Bousson, Les îles Ménéfriers, Velars le Comte, Villiers les Potots, La Gorge, Mennemois, Montarin, Charmolin, Moulin Colas, Les Mathieux, Les Lavaults, Poil chevré, Les Guichards, L'huis au Gris, Le Moulin neuf, Les Granges, Montgaudier, La Métairie, Moulin Colas, Les Moingeots, Le Crot, Les Valtats, Les Brizards, Champlois, Les Granges, Les Fourniers, La Foultière, Le Moulin Lardot, Les Chaumes, Les Vermiraux, Les Allées, Le Sansot, Les Champs Rateaux, Le Crillon, La Prêle
Description des hameaux


Commune de Saint-Brancher
Hameaux et lieux-dits :  Saint Aubin, Villiers-Nonains, Moulin Jaillard, Auxon, Moulin de Pont-Riot, Moulin de Sully

Commune de Saint-Germain-des-Champs
Hameaux et lieux-dits :  Le Meix, Montmardelin, Villaine, Montigny, Chezelles, Ruissotte, Lautreville, Vaupitre, Railly, Lingoult, Les Gaties

Commune de Saint-Leger-Vauban
Hameaux et lieux-dits : Ruères, La Provenchère, Le Bon Rupt, Corvignot La Maison des Champs, Le Moulin Simonneau, Trinquelin


SAINT GERMAIN DES CHAMPS

Chezelles - Railly - l’Etang - Montigny

CHEZELLES

Chezelles est un hameau assez important situé d’une manière pittoresque sur le versant d’une très haute colline dominant par une pente rapide, rocheuse et boisée, la rive droite de la Cure à peu de distance du confluent du Chalaux. Des sites agrestes et charmants se montrent jusqu’à Chastellux, en suivant le cours torrentueux de la Cure.

Une route allant à Marigny la Ville (Nièvre) conduit de St Germain à MONTIGNY, hameau important situé sur le sommet d’une haute colline et près du point de départ de plusieurs vallons profonds se ramifiant à la vallée de la Cure. Dans le fond de l’un de ces vallons et à peu de distance du bourg de Saint Germain, on remarque un vaste étang et un groupe de maisons nommé l’ETANG par suite de sa situation.

La chaussée de cet étang, l’un des plus grands de l’Avallonnais, fut rétablie ainsi qu’un moulin à farine, vers 1819 par le Comte de Chastellux.

A la sortie de Montigny, la route conduisant à Marigny descend par une longue pente, jusqu’à la rivière sur un pont de deux arches en pierre reconstruit en 1807, puis la route se continue dans le département de la Nièvre.

Avant d’arriver au pont, une surprise est ménagée au touriste : c’est la vue du joli château à tourelles de Railly.

RAILLY

Railly, situé sur la pente d’une haute colline formant le versant de droite de la vallée de la Cure, était un fief de la mouvance du comté de Chastellux. On voit, par le dénombrement fourni par Antoine d’Escorailles, en 1739, que le château seigneurial se composait de « deux corps de logis, flanqués de quatre tours et d’une petite cour ou donjon, fermée de murailles, avec aisances, cour, jardin. »

Le manoir de Railly, bâti ou rebâti à la fin du XVIème siècle (car il est fait mention de la terre de Railly dès l’an 1280) a été reconstruit presque entièrement vers 1860, il présente un ensemble architectural rappelant le style du seizième siècle, mais très sobre d’ornementation. 

Les bâtiments de dépendances, rebâtis récemment, offrent un aspect agréable et une distribution bien entendue. Un pont de bois et une glacière d’un style rustique, de jolies pelouses, de grands et beaux pâturages se développant sur les versants ondulés de plusieurs vallons, enfin les rives rocheuses de la Cure, ombragées çà et là par d’épais rideaux de verdure, donnent au parc du château de Railly, qui appartient à M. Achille HOUDAILLE, un caractère pittoresque tout particulier, très dignes d’attention.

On remarquera surtout l’agencement des pelouses qui entourent le château, lesquelles sont réunies aux grands pâturages qui s’étendent jusqu’à la lisière des bois recouvrant le versant de hautes collines. Il résulte de cette disposition heureuse que la vallée tout entière semble faire partie du parc ; il n’y a pas de limites visibles, de même qu’on ne voit ni porte ni barrière dans l’avenue conduisant au château.

Des travaux importants de terrassements et d’irrigations ont transformé en prairies fertiles d’anciens champs autrefois médiocrement productifs.

Source : Description des villes et des campagnes de l’Avallonnais (1870 – Victor PETIT)





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