Description de St Léger de Foucheret


VILLAGES et HAMEAUX
Commune de Beauvilliers
Hameaux et lieux-dits : Grésigny, le Moulin-Fourneau, et Sully

Commune de Bussieres
Hameaux et lieux-dits :  Villarnoux, Chaume-Mathey, Les Georgeots, Cordois, Le Pont Béra, Le Village, Les Faubourgs, Préjean (Prijot)

Commune de Chastellux
Hameaux et lieux-dits :  La Rivière, Les Quatre-vents, Le Pont, La Rue de la Croix, Le Rue Perrin, La rue Chenot, L'Huis raquin, Vernois, La Bascule, La rue Perrin
Commune de Quarre-les-Tombes
Hameaux et lieux-dits :  Bousson, Les îles Ménéfriers, Velars le Comte, Villiers les Potots, La Gorge, Mennemois, Montarin, Charmolin, Moulin Colas, Les Mathieux, Les Lavaults, Poil chevré, Les Guichards, L'huis au Gris, Le Moulin neuf, Les Granges, Montgaudier, La Métairie, Moulin Colas, Les Moingeots, Le Crot, Les Valtats, Les Brizards, Champlois, Les Granges, Les Fourniers, La Foultière, Le Moulin Lardot, Les Chaumes, Les Vermiraux, Les Allées, Le Sansot, Les Champs Rateaux, Le Crillon, La Prêle
Description des hameaux


Commune de Saint-Brancher
Hameaux et lieux-dits :  Saint Aubin, Villiers-Nonains, Moulin Jaillard, Auxon, Moulin de Pont-Riot, Moulin de Sully

Commune de Saint-Germain-des-Champs
Hameaux et lieux-dits :  Le Meix, Montmardelin, Villaine, Montigny, Chezelles, Ruissotte, Lautreville, Vaupitre, Railly, Lingoult, Les Gaties

Commune de Saint-Leger-Vauban
Hameaux et lieux-dits : Ruères, La Provenchère, Le Bon Rupt, Corvignot La Maison des Champs, Le Moulin Simonneau, Trinquelin


SAINT BRANCHER

Description de Saint Léger de Fourcheret (dont Sully)

Cette paroisse faisait partie, au temps des Ducs de Bourgogne, du bailliage de Saulieu et du diocèse d’Autun. Cette fiche complète la première consacrée à l’origine du nom.

« Paroisse, archiprêtré de Quarré les Tombes ; patron, l’abbé de Vézelay qui avait autrefois un prieuré. Cette terre a été possédée longtemps par les Jaucourt, depuis par les deux présidents Claude Bourgeois d’Origny, au XVIème siècle, maintenant au comte de Sainte-Maure.

La paroisse, dont partie est domaniale, peut former 180 feux et 700 communiants, compris 12 hameaux tous du bailliage d’Avallon.

1) Beauvilliers, annexe de 20 feux, à M. de Frêne.

2) Le fief noble de Gresigny, à M Morot, chevalier de Saint Louis, ancien capitaine au régiment d’Artois ; François, son aïeul, gouverneur de Gironne en Catalogne, se fit beaucoup d’honneur à la défense de cette place en 1711. Ce brave officier, que M de Vauban appelait un des héros du Morvan, est mort brigadier des armées vers 1736. On voit en 1150 un Thibaud de Grisingni signer, avec Milon de Chastellux, un jugement de Geoffroi , évêque de Langres, Ce fief relève du château de Prêle. Le terrier est de 1471 pour Jeanne de la Motte, veuve d’Ostelin Bourgoin, dame de Gresigny, Beauvilliers, Villars, etc .Il y est parlé de la justice de Poyle-Chien, village détruit, ainsi que celui de Côme. Dans le terrier est un acte de 1318 qui annonce le partage de la seigneurie de Sainte-Marie entre Béatrix de Bourgogne, comtesse de la Marche, Guy Bezors de Villarnoux, J. le Canas de Prêle. Cette seigneurie est dans la paroisse de Saint-Léger en franc-aleu.

3) Sully ou Soilly, 20 feux, à M de Frêne de Montchanin, dont le château est de la paroisse de Saint-Brancher.

4) Treclain ou Trainclain, 30 feux, à l’abbé de Rigny, auquel l’usage dans les bois fut accordé par J. de Quarré en 1216. Blanchisseries sur le Cousain.

5) Bon-Ru, 7 feux. La Bécasse, , Vaux-Morien ou Marin, 8 feux. La Provenchère, 4 feux, au prince de Robec. Plemont, fief à Melle Morot, dont le grand-oncle, Lazare Morot, abbé de St-Pierre de Chalon, doyen d’Avallon, fut député du clergé d’Auxois aux Etats Généraux de Paris en 1644.

Enfin, Ruère, 22 feux, avec château à M de Sainte-Maure ; Tauvenai de Briquemaut, l’ami de l’amiral de Coligni, seigneur de Ruère par Anne de Jaucourt, sa femme, échappé du massacre de la Saint-Barthelemi, s’était retiré en ce château, où il mutilait tous les moines qu’il pouvait arrêter, et se fit de ces honteux trophées un collier qu’il portait au cou ; il fut pris et pendu à Paris avec Cavaignac, sous Charles IX. Un de ses descendants, Marc de Briquemaut, bailli d’Auxois, fut mis à la Bastille par Louvois, et délivré par Bouton de Chamilly en 1674. Cette famille noble tire son nom d’un vieux château près Montargis, appelé anciennement pré Grimaut, pratum Grimaudi. On tenait le prêche à Ruère, ainsi qu’à Villarnoux, pour les huguenots des environs.

On trouve en 20 endroits de Saint Léger, presque à fleur de terre, une mine de mica ou poudre dorée, dont la veine s’étend jusqu’à Quarré ; elle fut exploitée en 1742 sans succès. On en a fait depuis des essais aussi infructueux. On débite beaucoup de cette poudre pour sécher l’écriture, dans les villes voisines.

On prétend qu’on la trouverait plus belle si on creusait davantage ainsi que me l’a assuré J. Rousselot, curé pendant 50 ans, et fort instruit, mort en 1774. Il a laissé 7.000 livres à l’hôpital de Chatel-Chinon, sa patrie, 1.000 écus pour réparer son presbytère, et faire, du reste, apprendre des métiers. Par ordre de M l’intendant, Amelot de Chailloux, une plaque de cuivre, gravée sur un pilier de l’église, annonce le bienfait de ce bon pasteur. Les réparations faites, il reste 2.500 livres pour les pauvres.

Vauban est un fief relevant de Chastellux, dans la paroisse de Bazoche entre Lorme et Vézelay, çà trois lieux d’Avallon, vendu à Pierre Millereau. Il y a un autre Vauban, jadis Saint Serain en Mâconnais, érigé en comté en 1725 pour Antoine Leprêtre de Vauban, lieutenant-général de la branche aînée, qui s’était trouvé à 44 sièges, et avait reçu 16 blessures. Il perdit au service du roi, son père, deux frères, deux oncles et onze cousins germains.

Saint Léger, sur une petite éminence, a plusieurs maisons bourgeoises. Le sol de ce finage est maigre, sec, sablonneux, couvert de bois et bosselé, selon l’expression de Vauban. Le seul commerce est en bétail et en sabots. On y fabrique la glu avec l’écorce du houx, qu’on débite dans les villes voisines, jusqu’à Troyes. 

5 moulins.

Fruits excellents et abondants ; avantage qu’on doit au père de Vauban qui se plut toute sa vie à planter et cultiver des arbres chez lui et chez les seigneurs du voisinage.

A quatre lieues de Saulieu, trois et demie d’Avallon, une un quart de Rouvray, où est le bureau de la poste et du contrôle. »

L’évocation de VAUBAN par COURTEPEE fait l’objet d’une fiche distincte.

Source : Description générale et particulière du Duché de Bourgogne (Courtépée)





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