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Il est dessinateur politique, illustrateur et sculpteur Il quitte la Pologne pour suivre des cours d’architecture à Paris que la guerre interrompt. Mobilisé et fait prisonnier, il est envoyé dans un stalag dont il s’évade vers la Lituanie. Il est arrêté. L’opération Barberousse lui permet d’émigrer vers Londres où, comme évadé, il est décoré par de Gaulle de la Croix de guerre et de la médaille des évadés (Juin 1941). En 1942, il est sergent à Brazzville, où il « croque » de Gaulle, compose une affiche pour les fêtes de la résistance africaine (1943). Il confie ses premiers dessins à Action et en 1952 entre à l’Humanité et le Général de Gaulle devient une de ses cibles de prédilection, comme Churchill. Il quitte le Journal pour l’Express et prend le pseudonyme de Tim pour mieux marquer sa rupture, parce qu’il y trouve une liberté dans le choix (de ses victimes). Il collabore à l’Évènement, le Monde, le Herald Tribune. Illustrateur, il enrichit de quelques quatre cents dessins la réédition, pour le Cercle des bibliophiles, de l’œuvre intégrale de Zola. Sculpteur, il donne un Dreyfus, érigé aux Tuileries. Il travaille à Saint-Brancher, dans le presbytère qu’il a acheté en 1970 dans lequel s’installent également Calioppe et Michel BEAUD Son épouse Zuka peint beaucoup, surtout le Morvan. MITELBERG est mort en 2001. Source : Dictionnaire Paul-Camille DUGENNE, selon les notes de JC Charlet (Yonne Républicaine du 15.12.1990 et Gilles MOTTEAU (YR 31.8.1995)
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