St-Germain-des-Champs - Description


VILLAGES et HAMEAUX
Commune de Beauvilliers
Hameaux et lieux-dits : Grésigny, le Moulin-Fourneau, et Sully

Commune de Bussieres
Hameaux et lieux-dits :  Villarnoux, Chaume-Mathey, Les Georgeots, Cordois, Le Pont Béra, Le Village, Les Faubourgs, Préjean (Prijot)

Commune de Chastellux
Hameaux et lieux-dits :  La Rivière, Les Quatre-vents, Le Pont, La Rue de la Croix, Le Rue Perrin, La rue Chenot, L'Huis raquin, Vernois, La Bascule, La rue Perrin
Commune de Quarre-les-Tombes
Hameaux et lieux-dits :  Bousson, Les îles Ménéfriers, Velars le Comte, Villiers les Potots, La Gorge, Mennemois, Montarin, Charmolin, Moulin Colas, Les Mathieux, Les Lavaults, Poil chevré, Les Guichards, L'huis au Gris, Le Moulin neuf, Les Granges, Montgaudier, La Métairie, Moulin Colas, Les Moingeots, Le Crot, Les Valtats, Les Brizards, Champlois, Les Granges, Les Fourniers, La Foultière, Le Moulin Lardot, Les Chaumes, Les Vermiraux, Les Allées, Le Sansot, Les Champs Rateaux, Le Crillon, La Prêle
Description des hameaux


Commune de Saint-Brancher
Hameaux et lieux-dits :  Saint Aubin, Villiers-Nonains, Moulin Jaillard, Auxon, Moulin de Pont-Riot, Moulin de Sully

Commune de Saint-Germain-des-Champs
Hameaux et lieux-dits :  Le Meix, Montmardelin, Villaine, Montigny, Chezelles, Ruissotte, Lautreville, Vaupitre, Railly, Lingoult, Les Gaties

Commune de Saint-Leger-Vauban
Hameaux et lieux-dits : Ruères, La Provenchère, Le Bon Rupt, Corvignot La Maison des Champs, Le Moulin Simonneau, Trinquelin


Village traversé par les routes de Quarré les Tombes à Chatel Censoir et de Magny à Chastellux.

Population
1232 habitants – Superficie : 3592 hectares – A 11 km d’Avallon
Fête patronale
Saint Germain 31 Juillet
Hameaux
Chezelles – la Grange du Bois – La Ronce – Lautreville – L’Étang – La Mothe Le Meix – Les Gâtis – Lingoult – Marcheseuil – Montmardelin – Montigny – Railly – Ruissotte le Grand – Ruissotte le Petit – Vaupitre – Villaine.

Saint Germain des Champs, nommé Sanctus Germanus de Campis dès le XIIème siècle, le seul « clocher » que l’on trouve entre Vézelay et Quarré les Tombes, est situé au centre d’un vaste territoire fortement ondulé et qui présente, de quelques points élevés, une vue très étendue. Plusieurs vallons à demi-boisés s’étendent jusqu’aux bords de la Cure. L’un de ces vallons est occupé, dans sa partie supérieure, par un vaste étang dont le trop plein alimente un moulin.



Au treizième siècle, la paroisse de Saint Germain était une dépendance de la seigneurie de Lormes, et, au quatorzième siècle, de la châtellenie de Château-Chinon. Elle fut annexée à la baronnie de Chastellux au quinzième et servit de cinquième clocher lors de l’élection de cette dernière en comté (1621).

L’église offre peu de valeur architecturale ; le chœur, qui vient d’être agrandi, voûté en pierre, à nervures ogivales, semblait dater du XVIème siècle. On y remarque quelques pierre tumulaires et un tableau : Saint Germain, donné par M le Comte de Chastellux, en 1817.

Deux belles maisons d’école, de construction récente, l’une pour les garçons, l’autre pour les jeunes filles, méritent de fixer l’attention.

Le village de Saint Germain des Champs est situé au milieu de roches granitiques très variables dans leur nature et leur aspect. Sur certains points, les granites sont rouges et jaunâtres et alternent pour ainsi dire avec des roches verdâtres à grains fins, qui paraissent être de véritables syénites. Sur d’autres points, le granite est traversé par des filons de quartz passant au silex et au jaspe, et renfermant de la barytine. A la montage des tartrés, on exploite un granite porphyroïde employé comme pierre de taille dans les constructions.

Le territoire de la commune de Saint Germain des Champs présente une très grande variété de situations et une remarquable diversité d’aspects pittoresques. Ce territoire est traversé par des vallons profonds arrosés par des petits cours d’eau qui, du côté du sud, se réunissent à la Cure, et du côté du Nord, se perdent dans les affluents du Cousin. Les rives de la Cure, entre Railly et Chastellux, sont dominées par de hautes collines rocheuses en partie boisées.

Un tortueux et assez souvent marécageux sentier tracé par les ouvriers flotteurs longe la rive droite de la Cure. Ce sentier permet de reconnaître parfaitement l’aspect agreste de la vallée et des vallons affluents.

On franchit quelques bancs de rochers, baignant dans la Cure, et ombragés par plusieurs bouquets de bois, puis on arrive au moulin solitaire de Lingoult, aux abords duquel le chemin traverse des prairies humides. De pittoresques escarpements de rochers granitiques, de grandes pentes boisées, d’étroits et tortueux vallons, notamment près du confluent de la vallée de Chalaux, laquelle est arrosée par un cours d’eau assez important, présentent un ensemble à demi-sauvage, qui mérite d’arrêter les amateurs de beaux sites.

Le ruisseau torrentueux de Chalaux ou Chalaut, du nom d’un village qui en domine le cours, longerait un territoire qui aurait été, suivant une tradition que nous croyons assez vague, le théâtre d’une grande bataille, livré en l’an 843, entre les Français et les Normands, et à l’égard de laquelle plusieurs dissertations ont été publiées.

Des sites tout différents attirent l’attention des personnes qui suivent la route de St Germain à Quarré, route qui, dit on, remplace une voie romaine. Du point culminant de cette route, à environ deux kilomètres de St-Germain, la vue se développe sur un magnifique panorama : au sud, se montrent les belles montagnes boisées du Morvan nivernais ; à l’ouest, on découvre tous les environs de Vézelay et cette petite ville elle même dominée par sa célèbre église. De divers autres points du territoire de Saint Germain, le panorama dont nous parlons se montre sur une plus grande étendue encore et la vallée de la Cure se découvre d’une manière charmante dans ses profondeurs et ses sinuosités agrestes.

Les Romains de la cité d’Autun avaient su apprécier les beaux sites que présentent la contrée que nous parcourons, et il n’est pas rare d’y découvrir, en défrichant quelques parties boisées qui recouvrent des monticules de pierrailles, les traces de constructions restées enfouies sous le sol depuis l’époque de leur destruction qui fut violente ainsi que nous l’avons déjà dit.

Source : Descriptions des villes et des campagnes de l’Avallonnais (V PETIT, 1870 – rééd Voillot)





         


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