Description de Chastellux


VILLAGES et HAMEAUX
Commune de Beauvilliers
Hameaux et lieux-dits : Grésigny, le Moulin-Fourneau, et Sully

Commune de Bussieres
Hameaux et lieux-dits :  Villarnoux, Chaume-Mathey, Les Georgeots, Cordois, Le Pont Béra, Le Village, Les Faubourgs, Préjean (Prijot)

Commune de Chastellux
Hameaux et lieux-dits :  La Rivière, Les Quatre-vents, Le Pont, La Rue de la Croix, Le Rue Perrin, La rue Chenot, L'Huis raquin, Vernois, La Bascule, La rue Perrin
Commune de Quarre-les-Tombes
Hameaux et lieux-dits :  Bousson, Les îles Ménéfriers, Velars le Comte, Villiers les Potots, La Gorge, Mennemois, Montarin, Charmolin, Moulin Colas, Les Mathieux, Les Lavaults, Poil chevré, Les Guichards, L'huis au Gris, Le Moulin neuf, Les Granges, Montgaudier, La Métairie, Moulin Colas, Les Moingeots, Le Crot, Les Valtats, Les Brizards, Champlois, Les Granges, Les Fourniers, La Foultière, Le Moulin Lardot, Les Chaumes, Les Vermiraux, Les Allées, Le Sansot, Les Champs Rateaux, Le Crillon, La Prêle
Description des hameaux


Commune de Saint-Brancher
Hameaux et lieux-dits :  Saint Aubin, Villiers-Nonains, Moulin Jaillard, Auxon, Moulin de Pont-Riot, Moulin de Sully

Commune de Saint-Germain-des-Champs
Hameaux et lieux-dits :  Le Meix, Montmardelin, Villaine, Montigny, Chezelles, Ruissotte, Lautreville, Vaupitre, Railly, Lingoult, Les Gaties

Commune de Saint-Leger-Vauban
Hameaux et lieux-dits : Ruères, La Provenchère, Le Bon Rupt, Corvignot La Maison des Champs, Le Moulin Simonneau, Trinquelin


Description de Chastellux 

Sous les Ducs de Bourgogne, Chastellux faisait partie du bailliage d’Avallon ; du grenier à sel.

« « Castrum Luci , paroisse, vocable St-Germain d’Auxerre, jadis annexe de St-André-en-Morvan, érigée en cure, dont Lazare Bocquillot fut le premier curé en 1677 ; patron, le seigneur, archiprêtré d’Avallon ; décimateur, le curé. Il est parlé de cette église dans une bulle d’Alexandre III en 1174.

Mausolée de Louis de Chastellux, chevalier des Ordres, gouverneur de la citadelle de Metz, mort en 1580. Près de la chaire repose le cœur de César-Pierre de Chastellux, tué d’un coup de canon à la bataille de Norlingue, 1645.

Dans la chapelle castrale sont les cœurs d’Olivier de Chastellux, 1617, auquel Henri IV donna, pour récompense de ses services, en 1589, les fonds et revenus de l’abbaye de Rigny, vacante par la rébellion du titulaire.

N. Morizot, curé de Quarré, devait l’administrer jusqu’à ce que le fils d’Olivier fût en âge ; de Marguerite d’Amboise sa femme, d’Hercule de Chastellux ; de Catherine de Chastellux, baronne de Joux ; de Georges de Chastellux, chevalier de Malte.

Chapelle de N.D du Pont, construite en 1643, détruite et transférée en celle du château. Il a donné le nom à des seigneurs aussi anciens que distingués.

Artaud de Chastellux, bienfaiteur de Rigny en 1131 ; Artaud II fonda les Cordeliers de Vézelay en 1232, et se croisa avec St Louis. Jean fit du bien à l’abbaye de Lure ; un autre fonda celle de Cure. Georges, amiral de France en 1420, gît en la cathédrale d’Auxerre, ainsi que Claude, maréchal de France, mort en 1453.

Ayant gagné la bataille de Crevan (Cravant) en 1423, il rendit cette ville à l’église d’Auxerre ; en reconnaissance, le Chapitre accorda à l’aîné de cette illustre maison un canonicat avec les fruits, dont il prend possession, botté, éperonné.

Quand César de Chastellux prit possession en présence de Louis XIV, les seigneurs de sa suite plaisantaient sur la bigarrure de son habillement : Ne badinez pas, leur dit le roi, il n’est aucun de vous qui ne doit se faire honneur d’un pareil titre.

Gaillaume-Antoine, brigadier des armées du roi, et le dernier qui ait pris possession de ce canonicat en 1732, mort à Perpignan dont il était commandant en 1742, laissant de Claire-Thérèse d’Aguesseau, fille du chancelier, César-François, mort en 1749 ; son fils, Henri-Georges-César, est comte de Chastellux ; le premier de ses frères est comte de Roussillon ; le second, le chevalier de Chastellux, de l’Académie française, auteur de la Félicité publique (1772), ouvrage très estimable, plein de connaissances, de vues et d’esprit.

Ces seigneurs ont leur sépulture à Vézelay, chez les Cordeliers, à Cure dont ils ont fondé l’abbaye, en la collégiale d’Avallon, en la cathédrale d’Auxerre, à Quarré les Tombes et à Chastellux.

Le château, sur un rocher, au pied duquel coule la rivière de Cure, est ancien. Il s’y tint en 1146 une grande assemblée de barons de Bourgogne, de quelques évêques et abbés, selon la chronique de St-Pierre-le-Vif de Sens ; le portail d’entrée est de 1551 ; le corps de logis fut rebâti en 1612. La grand’salle, fait par Judith de Barillon, femme de César-Philippe en 1696, est décorée de quatorze grands tableaux de famille, dont le premier est Jean, fils d’Aubert, mort en 1270.

Cette terre, érigée en comté en 1624, de 5 lieues de long sur 3 de large, comprend seize grandes fermes, cinq moulins, trois pressoirs à huile, un four à chaux, une tuilerie, cinq grands étangs, douze petits, et 3.180 arpents de bois ; un tiers est régi par la Coutume du Nivernais, les deux autres par celle du duché. Plusieurs fiefs relèvent de ce comté, tels que le Vaux, Island, Visigneux, Champignon , etc. .

Bailliage seigneurial qui relève nuement au Parlement de Dijon pour ce qui est de la Bourgogne, et à celui de Paris pour ce qui est du Nivernais, à l’exception des cas royaux et de la chancellerie, tant au civil qu’au criminel, qui sont réservés spécialement au bailliage d’Avallon où les registres viennent tous les ans se renouveler. La justice est administrée au village du Pont de Chastellux. Plusieurs notaires authentiques, quatre procureurs postulants et sergents seigneuriaux.

Grand’route d’Avallon à Lorme, percée en 1766 sous l’élection du marquis de Chastellux. Ces seigneurs, vicomtes d’Avallon depuis 600 ans, avaient leur hôtel en cette ville, appelée encore le Petit Chastellux, devant St-Pierre, outre le chastel de la vicomté.

La paroisse, fort étendue, renferme sept hameaux, dont quatre en Bourgogne, le reste en Nivernais, et quatre métairies ; en tout 65 feux, 300 communiants ; pont de la Cure qui flotte le bois du Morvan. A deux lieues et demie d’Avallon, de la recette et subdélégation, trois lieues de Vézelay, vingt-deux lieues de Dijon.

Source : Description générale et particulière du Duché de Bourgogne (Courtépée)







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