Récupération des armes


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L’OCCUPATION hitlérienne et la RÉSISTANCE dans l’Yonne

Récupération des premières armes

« « Dans les FTP de Charles Tillon, le marin démobilisé, charpentier au hameau de la Provenchère (par St Léger Vauban), Armand Simonnot alias Théo, raconte le mal qu’il a eu à faire la chasse aux armes et aux munitions dans les bois, les ravines, les fourrés de notre Morvan : un fusil Lebel modèle 86 trouvé sous une cépée de houx, un équipement cuir, ceinturon, bretelle, cartouchières et porte-baïonnette avec sa baïonnette quadrangulaire, tout cela se balançant accroché à une branche ; deux autres lebels extirpés des ronciers d’un ravin impraticable.

Près de là, un habitant d’un hameau proche de Quarré les Tombes, Roger Michot, récupère une mitrailleuse qu’il entretient avec soin. Sur dénonciation d ‘une collaboratrice – sa propre femme -, il sera fusillé le dernier jour de l’année 1942.

Vers le hameau de Ruères, un camion français plein d’armes et de munitions est abandonné dans le fossé. La plupart des armes sont récupérées.

A quelques kilomètres de là, un peu plus au sud, c’est toute une colonne de camions qui avait été laissée par un régiment français. Il y avait eu dans cette région une débâcle rapide et totale les 15 et 16 juin 1940. Les camions militaires étaient abandonnés, bourrés d’armes, de munitions et d’équipements divers. Des officiers avaient jeté leur revolver n’importe où, à proximité des fermes et certains avaient laissé tout leur équipement (y compris des cantines pleines) chez des fermiers des communes de Quarré les Tombes ou de Saint Agnan en échange de quelque pantalon ou blouse de paysan. La quantité d’armes et de munitions récoltée fut sans aucun doute considérable. Une grande partie allait être utilisée plus tard par les FTP de la région parisienne. C’est la famille Sylvère de Quarré, avec tout un groupe de résistants, qui va récupérer les munitions la nuit et les stocker. Il y eut ensuite une véritable chaîne pour remonter le matériel en région parisienne. » »

Source : L’occupation hitlérienne et la résistance dans l’Yonne (Robert BAILLY)




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